Sunday, 15 December 2019

对过去日志的总结,以及对话

国内的手机号早已弃用,没想到其最直接的后果是qq登录不上,总是要求手机验证,捣鼓了无数次的换号申诉也总是以失败告终。本来以为就此与qq别过了,心里还有点难过,倒不是因为有人想联系,只是想登录上qq空间看看以前写的文章。然而今天突然灵机一动,换了chrome浏览器——竟然可以绕开手机验证直接登录上qq空间,久违了。还坚持发说说的仅剩四五人,其中好几个人我还很不在乎,而比较想关心的人都把空间关了,或者设置为私人可见。

也许是因为怀旧吧,非常想看看我们初高中生时期写的东西。不管是说说还是日志,我总能从那里找到些许共通感。共通感,我一直苦苦追求而不得的东西,早已不奢求能找到契合度很高的,有一点点就行,能保证愉快交流就好。但还是难找,尤其是在国外,作为一个中国人和同龄法国人之间其实是几乎没有任何共通的生活经验以及文化背景的,这没法怪任何一方,因为事实就是如此,我们的成长环境太不一样了,抛去一些专业层面上的探讨,以及文化差异的而触发的猎奇,无话可聊才是常态。

我与过去的那些有共通感的事情又该如何对话呢?首要问题是,我倒是很想对话,然而谈话者很多都不在了,自我封闭起来了——可能是出于对青少年时期天真言辞与想法的羞耻,也可能是出于对于过去的不屑吧。我只得与过去的自己对话,我面对的是不同的自己,小学的,初中的,高中的,大学的,暂且这么划分吧,也许聊着聊着会发现如此分类的局限。

小学的我在网上无所顾忌,其言辞深受网络潮语的影响,文章多以恶搞为主,其中有一组以当时有好感的女生为主角所写就的恶搞连载小说更是完全逃离了学校作文教学的窠臼,但好在当时的语文老师,也是班主任,对此并无指摘,反倒夸我有创造力。创造力这东西就是如此薄弱,假如当时被打击过,估计就没有心情再写下去了。值得一提的是当时还写过一篇非常抒情的散文,主题是透过窗户看寒夜夜景的随想,其关注点与搭建场景的手法和我现在的如出一辙,显得我这十多年毫无进步;但当时的语言风格深受语文教科书影响,用了太多拟人与比喻的用法,显得非常矫揉造作——尤其是对于一个十一岁,成天就知道出去野,或者守着电脑打游戏的小男孩来说。不过这也正常,十一岁嘛,连自我意识都还没萌发,怎么可能跳出学校作文写作风格呢。

初中的文章内容大多是班级趣事记录,很多小趣味点就算现在看了也能开怀大笑,就像是许久没亮的灯泡重新通了电那般。在重温记忆的同时,我也悻悻地意识到当时称呼同学的方式略微轻浮随意,在某些糗事中甚至都没使用化名。难怪当时人缘一般呢。当时还写了很多记录老师口头禅的文章,读着读着那些老师的音容就又浮现了出来。如果抛开这些幽默而诙谐,甚至带点恶搞的记录,我们又会以什么形式去记下一位位在当时显得乏味,严厉的老师呢?现在看来这反倒是挺高明的手段,其唤醒记忆的功能好过白描。我也尝试着利用这些口头禅所触发的回忆去批判一下各个老师的教学法,发现大部分老师的关注点不外乎:课程进度的完成,惩罚手段,常见知识点的巩固,以及反向激励策略。是啊,我就是在这种教育制度里长大的,不做价值判断,只是陈述事实。

初中时也写了一些小杂文,记录了一些对场景和故事的所见所想,有几篇写的比较好,分别是写老家,写逛半荒弃的花鸟市,写老爹,写椅子。尤其是前两篇,其中所透露出来的对于城市化与个人记忆的思考更是伴随我到现在,让我有机会在异国他乡接着炒这锅冷饭,混毕业,参加展览什么的。写老爹那篇更是饱含情感,用词较俏皮,语调活泼,现在是打死也写不出来了。重读这文章我也意识到,我爹和我聊天的话题几十年来变化不大,还是听他讲中国数学家又咋咋得奖了,梅西又怎么厉害了,社会主义有多操蛋什么的。现在留学了,老爹又多了一些对于老牌资本国家所创造的科学成果的吹嘘,这在当时还是比较少的。至于椅子,我得承认那是受韩寒影响,言语变得比较激烈,反动,充满了大量无意义的反问句与感叹句。不过那种解构日常事物的写法对当时的我来说还是个挺新鲜的概念。韩寒对我更深刻的影响那得到高中才真正显现出来。

有几篇写的在现在看来非常差,但我记得当时自我感觉良好,尤其是有一篇写兰州拉面老板坚持自己的信仰不让客人饮酒的事,被我高度赞扬,就差对他当面脱帽敬礼了。这种情感与我今天的泛反穆斯林倾向格格不入,不知道是我当时对宗教太宽容了还是我今天太苛刻了。另外一篇不满意的文章,大概是初一写的吧,探讨了“天赋与努力的关系”这一主题。里头举的例子是乔丹,米勒和麦迪,其中乔丹的形象是又努力又有天赋的,米勒是没天赋但努力的,麦迪是有天赋不努力的。我记得当时二姨夫看了这文章以后没有像其他亲戚一样大加赞赏,反倒是希望我过十年后再对此主题做思考,看看有无新的想法。如今看来,那三个人都是特别有天赋和努力的,成功也不是只有这两个因素决定的,但在当时也根本想不到这么现实复杂的问题,正常;但我最不满的是在文章的最后,我那好学生的心态作祟,使得我噼里啪啦地敲下了几行宣言,呼吁读者们努力发扬天赋,做一个让国家骄傲的人。哎,小屁孩谈国家真的是件很无害但又危险的事:这种观念可能就此伴随一生,以至于我们就跟个初中生一样被骗到老。

有一篇文章得单独拿出来说,记录的是毕业那天的不满。原因倒也简单,我自认为中考考试时发挥的太好了,于是喜悦之情溢于言表,班主任感受到了以后尤为不爽,在毕业典礼前把我批了一顿,我也不服,闹得不欢而散。后来我们就都把这事忘了,之后每年过年聚餐时也从没提过。我后来才理解了当时那轻易的遗忘:假如没这个老师对我的讽刺式激励,我肯定考不上二中的,而考不上二中的后果是我回过头来最不敢想的一件事。不管咋说,我的初中就是在这种不愤与欢喜的情绪中结束的。

进入高中后的第一篇文章就是发牢骚,还是以打油诗的形式,也是唯一一篇。内容虽然比较轻松,但其实完全是苦中作乐。这种心态过了不到一个月就完全维持不下去了,我写了几篇可能是有史以来最失态的几篇文章,对自己的无能急得跳脚,对既定的教育体制满肚牢骚,对踏实肯干的同学大加讽刺。最暖心的是,竟然有高中同学在底下还开导我安慰我。随后就着这挥之不去的郁闷与愤慨又陆续写了很多类似的文章,批判了高中班级分级的制度,讽刺了大伙认真学习不思考未来的情况,反击了那子虚乌有的对艺术生的鄙视等等。比较吃惊的是,在那会我就有了很多对于中国教育体制的批判,不过现在仔细想想,我当时所比较的对象是我以为的较宽松的西方教育体制,而且还是美国。后来才发现,美国高中生活也不好过,所以当时就是想为自己不努力学习找个借口罢了。有一说一,高中课程是真的无聊,充满了大量的死记硬背与无意义的重复,但最可气的是我是到了毕业才发现这些问题的,假如早早就能发现问题,也许就能以另外一种策略去解决当时的苦闷了。

除了发牢骚,高中时期的文章也多了很多对自我的审视,虽然逃不了自恋的嫌疑,但好歹是个开始。值得注意的是,当时大部分文章都有比较重的说教意味,但碍于自己身份低微,成就寥寥,不敢放开了讲,只好借着自我鼓励去煽动别人,希望获得类似的观点来支撑我的主张。当时还有一种责任感,就是试图为艺术生做辩护,破解那些刻板印象等等;实际上我本人在现实中从未感受过这种来着外界的误解,反倒是从我的角度观察过去,某些艺术生的行为确是让他们坐实了那些指控,于是我又从辩护者变成了控诉者。

但自从到了高二,对学校的牢骚发的就少了,因为牢骚又转向艺术教育体制了。这点在集训以后尤其明显,毕竟到了证明自己不是个废柴的时间到了,性格里隐藏的强烈胜负欲在那个时间段被激发了出来,可我依旧我行我素,一直按照自己理想的艺术追求去实践,练习,完全没把最后的考试放在眼里。在集训的时期我写了不少日志,都是因为画画时遇到问题了,没处说,只好在网上发泄一下。现在来看非常羡慕当时的状况,因为时不时的真的会收到一些比较暖心的回复,些许给我写宽慰。

上了大学了,日志写作思路多少出了点变化:开始出现一些偏象征主义以及魔幻现实主义的东西,姑且,自允称之为文学雏形吗?比如当时有一篇写在大学宿舍生活感到无力,厌烦,于是盯着天花板直到身体脱离现实的感受;还要一篇以蚂蚁爬树为象征,描写了同龄人对于未来的种种态度以及通向的道路:那会我还是比较认定“学习要认真”,“要懂得自我教育”这些精英主义的信条,似乎从这篇文章写完后,我对这些东西也失去了信心,沉入了一段时间的抑郁情绪中了。不管怎么说,这种新的文体的产生完全拜“对大学集体生活的不自在”所赐,还有一篇写“朝鲜与桃花源式乌托邦”的联系的文章,是写在大二集体去绿江村写生,与另外两个不熟的同学住一个屋时的时候。




Sunday, 24 November 2019

24 11 2019

忘了在哪听说这么一句话:微博评论都是傻逼。听完之后还是有点疑惑,到底怎么个傻逼法呢?出于好奇,我经常去微博底下看评论,尤其是看关于台湾香港的。

关于香港我没啥好说的,信息已经驳杂到了一个难以置信的程度,甚至在我的关注区域内“支持香港以暴力的方式联合西方势力反击共产党”的观点也层出不穷,导致我们已经根本无法以“按道理来说”的思路去看待问题了。假如站在大陆的立场和宣传角度来看,那香港无疑是在搞暴动,在搞造反,而且是不符合法理的造反,毕竟香港已经是回归大陆了;但站在香港的角度上,上街游行示威乃宪法赋予公民的权力,但是游行过程中产生的暴力确是需要谴责以及依法处置的。但问题还还不止这么简单,香港的暴乱传达出来的,尤其是在西方媒体的眼中,是反抗暴政、追求自由独立民主的精神,而这种精神在国内社会主义一党专政的大一统民族主义的笼罩下却显得大逆不道——我说的这种观点不仅是官方的想法,而且更是由上而下被人民群众所接受并笃信。如果说公民的政治观点是由屁股和脑袋的辩证关系决定,那可惜的是我们的脑袋不一定都在脖子上,而是在不同意识形态的手中,不管是大陆的还是西方的。

抛开以上的不说,最关键的问题还是在于信息封锁——这点在对台态度上尤其明显。在大陆网络上你甚至不能用简体字堂堂正正地打出“台湾是一个国家”这样一个陈述句,因为这样一句话会在大陆同胞的脑子里自动触发我们从小到大被灌输的反命题:台湾是中国的一部分。至于这个中国指的是什么,没人会对此发问。于是在这个观念冲突对抗的过程中,真正有意义的概念梳理以及历史问题的探讨消失了,取而代之的是一场无谓的较量:比谁的嗓门大,谁的口号喊得响,谁能从阵势上以及合法性上压倒对方,而问题还是得不到解决。这也是官方期待看到的,人民越是沉迷于呓语之中,执政党的行为合法性就越是稳固,而这种稳固又反过来使得人民梦得更加安详,虽然现实总是会敲醒一群人,但他们的清醒在集体的失智面前又显得格外悲凉,鸡蛋也许能撞破纸壳,但鸡蛋如何才能撞破高墙?

面对这种情况,能怎么办?不由自主地又想到了福柯面对无处不在的权力关系的态度——无法反抗,但要意识到它的存在。这种意识的获取理应是个非常私人的事情,即亚里士多德所倡导的“人该如何幸福生活”的精神;但一旦试图将这种精神传播出去,问题就接踵而来:这种宣传与说教的关系实在暧昧,更何况进入社会领域难免会使这个初衷纯粹的提议变得政治化,甚至还有走到它的对立面的危险。

无力啊,无奈啊。不论如何,我们都在见证一段历史,但我希望这段历史的记忆是由个体所持有,并且不会轻易地被抹杀掉,同时在希望梦醒时刻,现实不会比噩梦更痛。

Sunday, 22 September 2019

Notes sur l'histoire de la mort

12-13 siècle

Avant la mort

On attend la mort au lit, <gisant au lit malade>.(jusqu’au 17 siècle) La mort est une cérémonie publique et organisée.Organisée par le mourant lui-même qui la préside et en connaît le protocole.

L'ancienne familiarité avec la mort: la coexistence des vivants et des morts.

La simplicité avec laquelle les rites de la mort étaient acceptées et accomplies, d’une manière cérémonielles, certes, mais sans caractère dramatique, sans mouvement d'émotion excessif. 

La chambre du mourant se changeait alors en lieu public. On y entrait librement. 
Il demande pardon à son entourage, ordonne réparation des torts qu’il a faits, recommande à Dieu les survivants qu’il aime; Le mourant prononce son testament à haute voix et en public ce qu’à partir du 12ème siècle il fera écrire par un curé ou un notaire. 

le Judgement: la résurrection ou abandonnées au non-être. 

Au 12 siècle la scène change: la séparation des justes et des damnés: le jugement, le pèsement des âmes par l’archange saint Michel. 

Au 13 siècle, on juge l’homme selon le bilan de sa vie, les bonnes et les mauvaises actions sont scrupuleusement séparées sur les deux plateaux de la balance. Le bilan n’est pas le moment de la mort, mais le dies alla, le dernier jour du monde à la fin des temps. Le Judgement est liée à une biographie individuelle.

Pour l’homme de la fin du Moyen Age(14-15), la mort toujours présente à l'intérieur de lui-même, brisait ses ambitions, empoisonnait ses plaisirs. 
Après la mort, obsèques, funérailles, sépultures etc. 

La réaction des survivants:
Les manifestations les plus violentes de la douleur éclataient aussitôt après la mort. 

Les représentations de la mort:
À partir de 13 siècle, le visage du mort est dérobé aux regards.

Après l’absoute quand les manifestations de deuil s’étaient calmées, on enveloppait le corps dans le drap ou linceul, en laissant souvent le figure découverte, et on l’emmenait, toujours couché sur la bière, à l’endroit où il devait être mis en terre ou en sarcophage. 

L'absoute est un rite et une prière de la liturgie catholique qui termine la cérémonie des funérailles à l’église. Il comporte un chant qui implore la totale délivrance des péchés du défunt, puis une aspersion et un encensement du corps. Un rite analogue peut se dérouler au cimetière. Elle inclut dans le rite traditionnel une dernière demande d'absolution des péchés. Le nouveau rituel, adopté après Vatican II, parle plutôt de Dernier adieu (qui n'inclut pas de demande d’absolution).


Autour de 13ème siècle, on a donc reculé devant la vue du cadavre et devant l'exposition du cadavre dabs l’église.

La représentation des statues de bois et de cire qui représentait le défunt à la place de son cadavre.  La pratique des masques mortuaires apparaît au 13ème siècle.

Elles n’étaient pas reproduits pour faire peur, mais qu’ils étaient reproduits comme la photographie instantanée et réaliste du personnage. 

Le convoi:  Le convoi est une procession solennelle à laquelle participaient des figurants, clercs, religieux et laïcs etc. 

Le convoi fut donc désormais jusqu'à la fin du 18ème siècle, composé de pleureurs parmi lesquels les familiers du défunt n'étaient plus les seuls. Plus un défunt était considéré, riche, puissant, plus il y avait des prêtres; de moines et de pauvres. Les moines étaient surtout choisis parmi les mendiants. 

Mais parmi les pauvres il y avait pas de pleureurs , ni compagnons ni prêtres, pas de convoi, pas de messe.

l’église: Les martyrs étaient enterrés dans les nécropoles extra-urbaines, communes aux chrétiens et aux païens.  le désir d’être enterré près des saints, ad sanctos. 

Dans la langue médiévale le mot église ne désignait pas seulement le bâtiments de l’église mais m’espace tout entier qui entourait l’église.  On enterrait dans l’église, contre ses murs et aux alentours ou sous les gouttières. Le mot cimetière désigna plus particulièrement la partie extérieure de l’église, l’atrium ou âitre, le mot cimetière appartenant plutôt jusqu’au 15 siècle au latin des clercs. 

Les corps était confié à l’Église, peu importait le lieu exacte de leur sépulture.

Les morts étaient entrés à l’église et dans sa cour. La notion d’asile et de refuge est à l’origine de cette destination non funéraire du cimetière.

l’un des buts des cultes funéraires était d'empêcher les défunts de revenir troubler les vivants: le monde des vivants devait être séparé de celui des morts. C’est pourquoi les cimetières étaient situés hors des villes. 


Charnier: A la fin du Moyen-Age, il désigna seulement une partie du cimetière, les galeries qui couraient le long de la cour de l'église et qui étaient surmontés d’ossuaires. Ils existent du Moyen Age aux 16 et 17 siècles, jusqu'à l'âge des Lumières. 



14-15 siècle 

Avant la mort

artes moriendi. La dernière épreuve a remplacé le Judgement dernier: on croit aussi que son attitude à ce moment donnera à cette biographie son sens définitif, sa conclusion. 

la mort est devenue le lieu où l’homme a pris le mieux conscience de lui-même. 

Le gisant au lit malade des artes moriendi ne montre pas qu’il est à la dernière extrémité. Ce n’est donc pas l’homme en train de  mourir que retient d’une manière générale l’imagerie du 15ème siècle. Le caractère original qui est commun à toutes ses manifestations, iconographiques et littéraires, et qui est essentiel, est la décomposition.  On vet montrer ce qui ne se voit pas.


testament: Du 13 au 18 siècle, le testament a été le moyen pour chacun d’exprimer, souvent de manière très personnelle, ses pensées profondes, sa foi religieuse, son attachement aux choses, aux êtres qu’il aimait, à Dieu, les décisions qu’il avait prises pour assurer le salut de son âme, le repos de son corps. Le testament était alors un moyen pour chaque homme d'affirmer ses pensées profondes et ses convictions, autant et plus qu’un acte de droit privé pour la transmission d’un héritage. 

le testament a été le moyen religieux et quasi sacramental d’associer les richesses à l’œuvre personnelle du salut et, au fond, de garder l’amour des choses de la terre tout en s’en détachant. 

Le testament est un contrat d’assurances conclu entre le testateur et l’Église; vicaire de Dieu. Il y avait des riches marchands qui abandonnent la plus grande partie de leur fortune au monastère où ils s'enferment pour y mourir. 

Dans la seconde moitié du 18 siècle, le testament a été réduit à ce qu’il est aujourd’hui, un acte légal de distribution des fortunes. 

confrérie: on devint membre d’une confrérie pour deux motifs: bénéfices des prières des confrères le jour de sa propre mort et ensuite assister de ses propres prières les autres défunts. 

Grâce aux confréries, les enterrements du pauvre n’échappaient plus aux honneurs de l’Eglise qui avait solennisé ceux des riches. 


16-18 siècle

Avant la mort

Jusqu’au 17ème siècle, l’homme devenait seul à l’approche, ou à l’idée de la mort.

Au 18 siècle, la famille s’est substituée au testament pour l'accomplissement des vœux pieux. La relation entre l’homme et les siens a changé: l’homme qui sait sa mort prochaine a cessé d’être seul devant son destin. Depuis 18ème siècle, le mourant s’est abandonné, corps et âme, à sa famille. La disparition des clauses sentimentales et spirituelles du testament est le signe du consentement du malade ou du mourant à son effacement et à sa prise en charge par sa famille. 

Attitude vers la mort: 

la mort est une rupture.

les thèmes de la mort se charger d’un sens érotique, ou morbide. (Éros ou Thanatos)
圣特雷萨的狂喜 ——érotisme

Le corps mort et nu est devenu à la fois un objet de curiosité scientifique et de délectation morbide. Le cadavre est le sujet complaisant des leçons d’anatomie, l’objet de recherches sur la décomposition.

Cette fascination du corps mort, si frappante au 16ème siècle, puis à l’âge baroque, plus discrète à la fin du 17ème siècle, s’exprime au 18ème siècle avec l'insistance d’une obsession. Les cadavres deviennent l’objet de manipulations étranges. 

Des images érotiques de la mort attestent la rupture de la familiarité millénaire de l’homme et de la mort. Comme l’a dit La Rochefoucauld, l’homme ne peut plus regarder en face ni le soleil ni la mort.

Le progrès des connaissances concernant la médecine et l'hygiène dont on a d’autres  preuves, a rendu intouchables les manifestations. 

Après la mort, obsèques, funérailles, sépultures etc. 

A la fin du 18ème siècle, on interdit d’inhumer dans les églises et dans les villes.



19 siècle 

A partir du 19 siècle, les images de la mort sont de plus en plus rares et elles disparaissent complètement au cours du 20 siècle, et le silence qui s’étend désormais sur la mort signifie que celle-ci a rompu ses chaînes et est devenue une force sauvage et incompréhensible. 

Le seuil s’est déployé avec ostentation au-delà des usages. Les survivants acceptent plus difficilement qu'autrefois la mort de l’autre. 

Sepultures: Depuis le début de 19 siècle, on envisageait de désaffecter les cimetières parisiens gagnés par l’expansion urbaine et de les transférer hors de la ville.


Caveaux de famille, le tombeau collectif. 

Thursday, 19 September 2019

15?/08/2019

我也不知为何会在应聘会遇到王霖。

我曾经与他做过几年初中同学,对他算是知根知底。当时他在学校是个无学不术的家伙,资质愚笨,性格懦弱,个子矮小,因此也并不会像小混混一样四处寻衅,惹人厌烦。后来高中毕业后再见到他,他不知怎么突然窜高了好几十厘米,成了大个子,也变得爱交际起来,经常给不熟悉他的人一种文质彬彬,谦逊有礼的感觉。只有我知道那种礼貌是虚假的,是掩饰自己愚蠢的最后屏障,可大多数人并不会去刻意分辨礼貌的真假——那种被礼貌所激发的愉悦情绪会阻断更理智的判断;而对我来说他那无可救药的愚昧和天真(naïveté)却暴露的无比直接。

应聘的人不少,我等了一上午,到了午饭的点了,依旧没轮到我面试。我叹口气,起身准备出门找点吃的,就在这时看见王霖也正从另一组等待的人群中走出来:西装领带黑皮鞋,粗框眼镜,小分头。他也看到我了,表现出很吃惊的样子,殷勤地同我打招呼,客套:

哟怎么能在这看到你啊,你也是应聘的呢?哎呀让你来这真是屈才了,你可千万给我留点机会啊。” 我对这种虚伪早就见怪不怪了,也懒得和他客气,就应付地点点头,笑笑,然后一起走出了大楼。

应聘地点在一个村庄附近,周围并无什么吃饭的地方。我正不知道怎么办好,王霖转头对我说:我开车来的,咱们一起吃点什么去吧。我虽然讨厌他提议时那殷勤的语气,显得他一点骨气都没,但不管怎么样我还是要领情的,否则我吃什么去呢。我答应下来,坐上了他的车,在一条笔直的,略有破损的水泥路上缓缓行驶。我一路上一言不发,听着他那时有时无的寒暄,默默看窗外田野,真的是非常无聊乏味的风景。

在一个十分简陋的苍蝇小馆里吃罢泡面,我们回到车里,在座位上歇息一会。下午的应聘会还要等一会才开始,现在不着急回去。糟糕的午饭仅仅是些缓解了我的饿意,却丝毫没有缓解我那正一点一点死去的心情。周围的一切都在骚扰着我的神经,不管是视觉的,听觉的,车内的,车外的,还是现在的,上午的。我感觉整个世界正在急速内卷、压缩,我被吸入、挤压,身心都被碾压爆了。你没事吧?王林看我不对劲,问了一句。我摇摇头,说没事。用不用我去给你买点水?你是不是病了?我这次没回答,只是微微点了点头。那好,等会哈。王林说着就下了车,又走进了那家苍蝇小馆。

难以用理性解释我当时的决定,总之那是一个不寻常结局的开端。我迅速窜到了驾驶室的位置,扭动钥匙,挂上档位,猛踩油门,顺着车头停靠的方向就开了出去。看着苍蝇小馆的图像正在后视镜里急速缩小,我舒了口气,心里说不出的畅快,觉得十分解气:王霖啊,你就自己慢慢想办法去应聘会吧。

我行驶的方向并不是应聘会会场。眼看道路走向横平竖直,我心想在下一个路口右转一下就回到原来的方向了。然而这条道路却比想象中的漫长多了,开了半天却依旧找不到分叉口。我心里泛起了嘀咕,不由得加快了速度,谁曾想这条路很快就开到了头,路的尽头是一片崎岖的黄土地。我已经来不及减速了,只好硬着头皮冲了过去,在泥泞的黄土上横冲直撞,上下颠簸,同时还要努力躲避前方凸起的土堆和灌木丛。

车子终于停了。我并无大碍,首先能感觉到的是飞奔的心跳,以及肾上腺素飞涨后的眩晕感,待到这些感觉慢慢消逝,我才意识到大事不妙。车子严重受损不说,我把自己开到了一片完全不熟悉的地方去了。我下了车,趔趔趄趄地在一片小土坡上前进,走着走着只见视野逐渐放宽,天光也变了颜色,声浪渐起,周围开始喧嚣了起来。走到土坡尽头,才发现尽头是一个横断悬崖,有一条大河在底下翻滚。此时远处天色变得更暗了一些,云彩浓缩挤压在一起,映出烈焰与焦土混杂的霞光。

我被眼前此景压倒了,想就此跳下去了结了生命,但又失去了飞身一跃的勇气——真的到了非死不可的地步了吗?曾经畅想过在深夜以走向大海的方式自杀,但仔细想想在那种沉默的场域中失去意识也是件够可怕的事,有点后悔这种憧憬了。我还不想死,但我真的没退路了。


Tuesday, 20 August 2019

13/06/2019 写不下去的游记

自从身处法国之后对环游欧洲的渴望就淡了许多。偶尔也会无聊打开地图,不停地放大缩小视角,细细地打量每个国家的地理位置以及与我所在城市的距离,然后规划一些模拟的旅行路线。这些设想往往都以心力疲倦而告终,虽说旅行的乐趣大部分程度存在于想象中,但不知从什么时候起我连想象的乐趣都快丢光了。但还是在放假后耐着性子去了德国,最大的理由是探访老同学。再好的朋友时间长了不见也会有隔阂,我感到了一股刻不容缓的紧迫感,早早就询问老同学们的空闲档期,大概排了一个日期和行程表。德国虽然离法国不远,但想霎时间拍马杀过去也着实有点难度,因此还是要借路比利时布鲁塞尔,再一点一点地往东北走。

我对布鲁塞尔一直提不起什么兴趣,仔细想想原因,大概是因为那里通行法语?在法国讲法语天经地义,但是一想到跑到另外一个国家还依旧要讲一门带有独特地域文化背景的小语种,我就体会到了一丝文化殖民的痛楚。不过这样也好,同一语言带来的熟悉感可以让我在异国稍微放开点,不会那么顾忌自己的形为和形象,就算说话不带敬语,满地吐痰,乱闯红灯也无所谓,就当自己是非法移民过来的小混混呗。

早就有耳闻布鲁塞尔的穆斯林非常多,这不,从充满焦糖味的闹市区逃出来,仅一条街之隔,转眼就进了另一个世界:空气中弥漫着北非人偏爱的香料以及烟草味,到处都是皮肤黝黑,留着络腮胡,穿着白大褂,拖鞋的马格里布人,扎堆站在杂货店门口,嘴里喋喋不休地讲着阿拉伯语。我穿过人群,路过一个个北非饭店、书店、旅行社,来到街道尽头的青旅。进入大门的一瞬间,我有种安全到家的感觉。

独自一人旅行看似很无聊,但好玩的是可以更灵活地与其他游客们聊天。但这个青旅大厅内一张张摆放整齐,错落有致的桌椅早已终结了交流的可能性,于是每次吃完饭我都只好呆坐在院子里看书。这个院子与天空相连,与外界相连,但这里却是相对安全的,仿佛危险世界中的孤岛。说实在的,我也实在想不出危险到底会以什么形式降临于我,这种被迫害的妄想给我带来的恐惧远大于一个个明确的罪行。看来对我来说未知的东西更危险一些,毕竟我到现在都不知道外头的这群穆斯林脑子里到底想的是什么,他们生活的目的就是高呼Allahu-akbar,然后娶十个老婆吗?如果有谁能言之凿凿地这么告诉我,我还能宽慰一些。

旅行的第三天,我仓皇地逃离了布鲁塞尔,踏上了去德国科隆的火车,一路上不时掏出手机看地图,期待着跨越国境线的时刻。当看到窗外德语的站牌时,我心中还欢呼雀跃了一下,不管怎么说已经算来过德国了。一出火车站就是科隆大教堂,我站在建筑前凝视了一会——那黑乎乎的石砖,张牙舞爪的飞扶壁,高耸的尖顶,让我联想到了哥斯拉。随后绕过拍照的游客,走进教堂内部,被人群带着走马观花地看了一圈,内心中完全升不起肃穆的感觉。教堂理应是个封闭的场所,隔绝了尘世,启迪与灵光才得以降临于信徒。但这些所谓的理应早就变得不重要,上帝的状态早已成谜:有人说他死了,有人坚信他一直没离开,有人声称他根本就是幻影。如今教堂就像一块墓碑一样,承载了数种杂糅的情绪:哀悼,敬仰,追忆,嘲笑。而对于根本无意思虑上帝的游客来说,它只是一个华丽的装饰,瑰丽的符号而已。这不,我也是因为受这个符号的蛊惑,才决定来科隆一游,但其实杜塞尔多夫才是我心之向往的地方。

向往一个城市的理由有千千万。当年我对佛罗伦萨无止境的想像来源于乌菲齐美术馆内的藏作;对华沙的向往则是期待见证波兰惨痛历史的缩影;至于杜塞嘛,是因为这里有一个大名鼎鼎的美院?其实这不仅仅是向往,其中还夹杂了些许敬畏,但我心里也明白,那个美院这辈子与我是无缘的。心想至此,理性把最后的一丝反常的悸动斩断了,于是当我真正走到这个城市的大街上,也就没滋生出什么更宏伟的情感来,这只是一个德国城市而已嘛:楼建的很现代,道路也挺宽敞,中餐馆还不少,喷泉的水挺清。

走到美术馆区,发现K20美术馆有艾未未的特展。进去看了一下,好大胆的讽刺性作品,把我国政府的丑事像扒底裤一样扒了个干净,难怪他从来没机会在国内展览,还被封杀,监禁。他作品的价值一部分也得益于此,得益于非正常的苦难;至于作品本身则是一贯的宏大,似乎只有这样才能吸引得到注意力,才能触痛观者,才能平息自己的愤意。我对作品所批判的事件早有熟悉,观看对我来说只是个重新拾起印象的过程,而那些德国观众呢?他们是抱着怎么样的心态来看这些作品的?猎奇,和我一般的感慨,还是同情?这些作品始终是错位的,它从未在真正要紧的人群中引发效用,反倒如艾未未本人一样,有着丧家犬一般的狼狈,是流放者,是难民。艾未未很明显不在意这些,他早就不把尊严当回事了,他与作践自己尊严的力量玩耍。这种状态很接近于巴塔耶所言的触及极限后的狂喜状态,很高兴他并没有被打垮。

看完展,伴着恍惚的精神和身躯,到青旅入住下。与我同住的只有一个看起来略沧桑落魄的德国人,一聊天才知道他是半个美国人,父母和兄弟全都在车祸中去世了,他在德国感到孤苦伶仃,也不喜欢德国的文化和生活方式,所以完全不看德国影视和书刊,一心只想回美国工作,但碍于现在川普的移民政策,还有点难度。美国是个好地方,只要你愿意,总会找到机会。我耐心听完这一大串叙述,还想点评点什么,但不知道说什么好,最后只是静静地听他继续慢条斯理地讲他眼中的美国,和最喜爱的美国电视剧。后来我看到他床位上贴的入住卡,他叫托马斯。


在杜塞尔多夫的第一天心思颇为沉重,第二天就好多了:要见的同学正好有事来杜塞,和我在火车站碰面了。许久不见,z还是老样子,没变样。见面了当然是了解一下近况,然后就顺着商业街走,走到一个公园里,坐下看湖里的鸭子和大雁。天空浮云悠悠,太阳时有时无,体感温度也升升降降,我们就这么坐着,回忆一下高中的往事。好在我们同窗的那一年学校生活足够丰富,以至于七年过后我们依然能不厌其烦地倒带那些记忆,回味或演绎。坐够了就再换一个地方,我俩又移步莱茵河边的长椅,远方汽笛声响起,挂着荷兰国旗的运输船正朔流而上,跨河大桥对面的小白房闪着光,一队操着德语的旅行团从我们面前经过,太阳终于出来了,透过树叶缝隙洒下来,依旧暖得我昏昏欲睡。去吃饭吧,来一份德国烤猪肘,再配一杯皮尔森啤酒,人在德国就要应景。吃饱了,并无特别想做的事,就干脆启程和zPaderborn,那个德国人戏称为“Paderboring”的城市,z待了快五年的地方。

Thursday, 23 May 2019

Es muss sein?

周日早上十点钟从床上爬起来,拉开百叶窗一看,阴郁。阳光明媚地不真实了三天后,敦刻尔克与我一同恢复到了本应有的样子。我煮上咖啡,打开电脑连上热点,例行公事地打开几个常去的门户网站刷刷帖子,脑子里并没有什么度过周末的好点子。最近值得期待的事情很多,但它们似乎商量好了一样,一同选择延期而至。值得做的似乎都已经做过了,做的好不好也还不知晓,不知道该以什么心情去继续,是沮丧之后的愤恨呢,还是略尝甜头的愉悦呢?但当下我连沮丧的机会都没有,而我也不想为此做准备。

喝完咖啡,准备起身去窗台拿书时,我目睹了一片让人泄气又抓狂的场景:窗户窗帘上,密密麻麻地落满了苍蝇。我姥姥最讨厌苍蝇了,她不止一次对我说起在农村住平房时最不能忍受的事就是看见屋里飞着嗡嗡叫的苍蝇。我之前对苍蝇当然谈不上喜欢,但听了姥姥的话以后就落实了对苍蝇的厌恶。但直到那个周日的上午我才能够真正感同身受。

我对折一本当地政府定期分发的杂志,烦躁地向窗上甩了几下,竟然就此打落了几只。这些家伙似乎也在过周末,根本就懒得飞,顶多贴着窗帘飞几个弧线,就乖乖地束手就擒了。我从左打到右,也不管它们是位于窗帘的内部还是外部,先打死再说。打得时候不能太用力,否则打爆了浆会弄脏窗帘,捡起来的时候手感也很恶心;但力度不够的话只能把它们打晕,掉到阳台上还会乱跑,钻到杂物之间的缝隙里,更难捉了。连打苍蝇也要掌握好分寸,这个世界上果真没有什么事是可以任着性子做的吗。不管怎么说,最后还是把视野可见,臂展所及的所有苍蝇都打死了。之后要做善后处理,一个一个地把掉在窗帘内的尸体捡起来放到一个小塑料盒里,但最后我没敢清点数目。

完成这项额外工作后,我拿了本昆德拉的小说,面对着窗户坐下,借着阴天的天光看了起来。我不时抬头看窗帘,总觉得眼前还有黑点,还好那是窗帘的折痕。不知道看了多久,觉得有些饿了,就做了点饭——忘了做的什么,总之装好盘准备坐下大快朵颐,窗户上的黑点又出现了,这次不是幻觉,是真实的,充满了构图形式感的黑点:又有一群苍蝇落上来了,数量还更多了。

不得已又重复了一遍上午的工作。打完了,盯着窗户出神,疑惑:它们到底是怎么进来的?我仔细检查了一下屋里所有可以通行外界的渠道,最明显的就是门口天花板上的通风口了,我看了半天,暂时并没有苍蝇飞出来,但不管怎么说还是要堵上。于是站到我拿着胶带和卫生纸站到椅子上,一伸手,竟然完全够不到,只好把屋里另一角的书桌兼餐桌拖过来,战战兢兢地踩上去,生怕给踩塌了,然后把条形网的每一条间距,以及罩子和天花板之间的缝隙都给严严实实地封上了。这下的确好多了,从那以后屋子里只剩下三只苍蝇,很可能是之前的漏网之鱼。我放纵它们苟延残喘了几个小时,结果了它们的性命。此时是下午六点左右,外面太阳依旧高悬,我拉上了百叶窗,给自己营造一点夜晚的感觉。随后我收拾了一下桌子上的啤酒瓶,发现里面还躺着两个苍蝇的尸体呢。看来它们是误入陷阱了,这样也好,省得被打得粉身碎骨,只不过这也意味它们的存在比我想象中的更广,更隐秘。当晚屋内无蝇,它们可能正窝在某个据点,等待着时机再次入侵

周一上午去学校溜达一圈,准备试试挂作品。下午两点钟回来,很饿很累,回家第一件事就是看窗户:很不幸,又趴满了苍蝇。彼时的情感早已不是厌恶,而是深深的沮丧。我下定决心要搞清楚缺口到底在哪,于是坐在椅子上紧盯着窗户看。最多撑不过五分钟,肯定要分神,也不知道到底过了几个五分钟,分了几次神,这些幽灵又出现在了窗户上。我接近抓狂,焦躁地顺着窗户找缺口,后来发现收置百叶窗的盒子上有俩个小通风口。但是这个地方按理说是密封的啊?不管了,先堵上再说。但苍蝇依旧还有。我已经懒得用杂志打了,随便一甩手就能击中目标,甚至用捏的都可以。不禁感叹,既然来了也是白白送死,干嘛还要不顾一切地钻进来呢?我跑到屋子外面,对着窗户和墙壁的结合处一顿检查,并没有裂缝,不过在上窗框倒是发现了四个小洞。能是从这钻进来的吗?先堵上再说。再看看那扇从来不开的门,把手伸到门底下,竟然能感受到有风抚过。堵上再说!后来发现原来大门门底下也有缝,但这个的确无能为力。如此加固了半天,苍蝇终于接近于消失,就算偶尔有两只,我也当做是从大门门底下钻进来的。

后来和邻居聊天时还特意抱怨过这个事,也讲了我的解决之道。邻居连连摇头,说我要是把通风口堵上的话万一出事保险可是不赔的哦。真是个艰难的决定啊,但我还是要堵上,祈祷自己别惹事生非。有时候能在屋子里听到激剧的嗡嗡声,一追寻来源,是通风口附近的天花板。看来的确有苍蝇在此出没,只不过被困在那里了。绝不能让它们出来!也不知我的抵抗到底什么时候才可以结束,等到天气再次转冷,还是等我彻底离开这里呢?

外头天气又变得阴了起来,我独自坐在屋子里,再次拿起昆德拉的小说,还未待翻页,就看到一只折了翅膀的苍蝇在书上爬。搞不好它是来这避难的,也可能是来陪伴我的。该怎么面对你呢,无法分担我愤恨的倒霉虫!除了将你推向毁灭的深渊,我别无他选。

Sunday, 19 May 2019

奉献

某日去一家很好吃的披萨店,名叫Subito pizza。虽用意大利语做招牌,但店主和工作人员却都是清一色的北非面孔,据同学讲是阿尔及利亚人。我依旧点两个披萨,点完了就和朋友坐在一旁等饭,四处观望,百无聊赖。那天店里的人似乎比平时多,来了一些打扮比较正式的中年人,零零散散地坐在狭窄过道里的桌子旁,盯着电视新闻看。

不一会,一个头戴鸭舌帽,身穿红色店服T恤的服务员/厨师,从披萨盒堆成的屏风后走了出来。定眼一瞧,他衣服有些不合身,袖口有点大,显得他身型愈加枯瘦。只见他手里端着一锅北非特色炖菜couscous,踱到一个大叔背后,弯着腰,慢慢悠悠地把配菜和主菜一一呈上桌,完事后还不忘递上刀叉,郑重地说一声“祝胃口好”。我目睹着这个场景,心中扬起了一阵暖流,甚至热泪盈眶,但又不好意思在朋友面前展现出来,就赶紧转头看电视。

这个画面其实并没在我的感官中存留多久,直到一个漫长又寂静的下午,我放下手中的书,往锁着屏的电脑望了一眼,不知怎么就又想起了当时的场景。到底为什么会被感动到呢?我鼓起勇气深扒内心的那千丝万缕的动机:难道是觉得他们工作辛苦吗?毕竟在法国也只有北非人才会在周六节假日也正常营业;对了,由此我突然又想到了另外一个能激起我这种情感的场景。那是大年初二,我刚刚回国,在北京机场的行李提取处等行李。当大转盘开始转动,行李被丢得东倒西歪之时,有一个工作人员跨步上前,一个一个地整理行李箱,确保它们的摆放方向是朝上的。我当时既感慨同胞辛劳能干,也诧异竟然还有这样一项工作任务存在。假如她在法国机场工作,还需不需要做这样细致的工作呢?工资待遇会不会更好一些呢?不去细想了吧,我一个无业游民操什么心。

后来和G聊天,他觉得这种感动那是仪式带来的。的确啊,慢条斯理地上菜,细致地摆放行李,无时无刻不在传达着“奉献”的精神——并非出于无偿与高尚,而是关怀与操心——我把美食和整齐的行李奉献给你。这种感动如果按照马克思主义的思路来看是充满罪恶的,其中也许还掺杂了些虚伪的怜悯。

但不管怎么说那份感动的确是发生了,虽然难以言说这种体验的意义——或许根本就是没有意义的,只不过像一块刺青一样,借着象征来述说超越它自身形骸的事。

Wednesday, 8 May 2019

05/05/2019 傍晚

1.从来不知道欧洲也有小吃街,还是在山上。老爹好不容易来了一趟,得带他吃点特别的。逛了一下,发现每个门店的装潢都很类似,那可不能轻易进,得找个看起来与众不同的。继续走下去,来到一个挂满紫色荧光灯的街道,两旁的建筑建的方方正正,活脱脱一个紫色版的舍夫沙万嘛。又小逛一会,这次终于下定决心走进了一家餐馆,人很多,喧喧嚷嚷的,我和老爹挤过人群,到内部入座,发现只有吧台可以坐了。坐定,发现周围都是亚洲脸。服务员过来指了指,告诉我们自己去那边取菜。我顺着她指的方向看去,一个冷藏柜,里面是各种肉丸子,蔬菜,粉条之类的东西。

麻辣烫。

真是个特别的选择呢。

2. 每次走进一家咖啡馆看到亚洲服务生就觉得很开心。倒不是觉得有亲近感,只是欣喜我们有机会被更多地看到。仅仅是被看到,被感知到就好了。不先被感知到,怎么会有机会被深入了解呢。再看看身边的阿尔及利亚同学,就更加感慨——他们大都不喜欢法国,总觉得受到歧视,但最起码他们受到的歧视和偏见还是有理有据的。

喝完咖啡,吃完零嘴,一起回学校,边走边聊。平时不咋说法语的中国同学竟然破天荒地开腔了,对“小阿们”一顿抨击。Abdelhak一脸铁青,他如果站出来反驳那就是等于承认自己是阿拉伯人,但那是他们最讨厌的偏见之一。我本也骂的义愤填膺的,但是看到他那个样子感到不忍,就努力拿出了百分百的真诚和赞美对他说,北非人就不像阿拉伯人,北非人最诚恳肯干了。他急忙应声,说是是是,还顺带解释了一堆他们的文化习俗什么的来支持我的观点。我不太感兴趣,就没听。

3.快到学校后门了,和一个女孩擦身而过,好眼熟啊,我俩都回头看对方,我首先认出她来了,是Youngjae,好几年在济州道青年旅馆认识的一个韩国女孩,人很聪明,英语讲的很好,虽然颧骨长得略宽,但人还是蛮可爱的。她也认出我来了,惊喜地拿出了手机,准备录下这一戏剧性的重逢场景。我却有点不开心,这么emotional的时刻何须相机记录呢?于是直接拥抱了过去。如果重放的话,那个画面应该就像是一个熊扑向猎物吧。我让同学先回去,和她一起在街上走了一会,走过了几个山坡,似乎只是聊天。

早上起床,睡眼惺忪,解锁手机,Instagram的收件箱快要爆炸了,点开一看全是她的信息。我划了下屏幕,扫了几眼,大体内容是怪我昨天并没有给她送什么礼物,害的她等得好惨,好焦急。我突然惊醒,一边懊悔昨天的迟钝,一边苦笑她的矜持。不管怎么说,我独自醒在自己的床上是有原因的。

Friday, 3 May 2019

漂浮

深吸一口气,展开双臂,把空气当做泳池里的水。

放松,放松。

升起来了!

身体与地面平行,无需动弹肢体,只要保持平衡,掠过台阶。

注意前方,慢慢拐弯,不要碰到栏杆。

真是的,干嘛要走路呢,多无聊。

马上就到家了。



三月某日

虽然很喜欢荷兰语,但还是讨厌荷兰语课:无聊,刻板,毫无生气。迟老师还是如同往常一样,带着我们对着一个单词读上一遍又一遍,噢!这次她又把gch这两个音发错了!两个代表荷兰语的音!两个卷尽小舌才能迸发出来的音!难以想象这样的辅音与元音结合竟然真的能产生含义,对了,它们与大舌音r结合会产生更奇妙的美感,Graag gedaan!如果把这两个音念错,荷兰语的魅力就要丢一半。于是我把这个音发的清晰,洪亮,希望老师听到后能意识到自己的错误,可惜,这点努力还是被整齐划一的错误读音给盖过去了。我终于忍无可忍,把书拍在桌子上,站起来瞪着眼大喊:你念错了,这个音应该是这样发的!!老师并没有发怒,只是张着嘴呆住了,这要是在平时早就把我赶出教室了。我还是难消怒气,根特的啤酒再好喝也不管用。

Tuesday, 30 April 2019

30/04/2019 中午

我置身于一个法国的公寓客厅里,很经典的装修风格,有很多胡桃色的实木家具,床头桌,柜子什么的。走出客厅,来到一个走廊,走廊里有桌子,桌子上有戴着灯罩的台灯,旁边坐着个人,胡子拉碴的,但看起来并不年老,也就将近三十岁的样子吧。这是我舍友。我热切地坐下和他打招呼,聊了一会,看到走廊尽头还有很多人在坐着聊天,就打算依次走过去凑凑。

走到头往左拐,又是一条走廊,通往很多房间。我每路过一个房间就探头看一下,嗯,和我之前住的民宿好像啊,只不过结构更诡异一些。继续走,又是个左拐弯,拐过来一看,眼前豁然开朗,好漂亮的客厅,这个公寓有这么多客厅吗?那我刚刚呆过的地方是什么呢?转头一看,这应该是玄关,再看一眼脚下,好大一块木头,横跨一个小水池。看样是个很豪华的公寓了。

手机响了。一个陌生号码,来自Frankrijk。我回避开人群,接了电话,却感觉一阵眩晕,什么也听不到了,待到神志渐清,才听到一个低沉的男声很有礼貌地问我,您的最后选择是什么呢?我不好意思地问,这个电话是讨论什么的来着?哦,我给里尔的画廊发过我的画作,他们是来问我到底决定展哪一张的?我什么时候发过画的?我问了两遍,那边并不回应。

不管怎么样,他们还是会展出一张的吧。

Monday, 29 April 2019

28/04/2019



1. 登机了,我走上一个扶梯,台阶很多,走到头,发现顶上是一个类似于过街天桥的结构,桥的另一头还有一个出入口。站在天桥上向远处看去,是一片雾蒙蒙的绿。一回头,在桥上看到两个大学同学,WL,正刚刚碰上面。似是久别重逢吧,她们笑的很开心。她俩的确在大学时就是好朋友,毕业后W留在本校读研,L去了意大利。嗯,她们俩怎么会在这个时间地点相遇呢?哦对,的确昨天看到W发的朋友圈了,她收到了L从意大利买的礼物,应该是走国际快递邮回国的吧,不过反正她们的友谊深厚,区区快递运费也根本不算什么。哎,我可没这么热切的心意,做我的朋友是不是很容易感觉被冷落呢。看着她们两个开心的样子,我却只想躲开,这份欢愉和我又有什么关系。走下扶梯,只觉得肚子很饿,于是想找地方吃点东西。环顾四周,这似乎是个山村,有很多小路,我对自己的方向感很没信心,于是走几步就要回头看看,可别迷路了,待会还要回这个扶梯呢,飞机马上就要起飞了。我穿过一个亮着橙黄灯光的庭室,看到了一个用赭色涂料写就的招牌,似乎是小吃一类的东西。我踱步过去,依次映入眼帘的是灶台,一堆摆放随意的锅碗瓢盆,以及一块案板,并没有吃的东西。转身,灯光依旧在,只是周围的事物开始变换模样,灶台对面的墙壁突然出现斑驳的方形白瓷砖,正是公厕里最常见的那种。我顿时觉得恶心,又很疑惑为什么这家店荒弃到这个地步。无奈之下只好原路返回,重新走上扶梯,这次似乎察觉到扶梯是用石头砌的,既然如此这种地方哪会有飞机呢。森林还在,只是天色渐晚,所感受到的风景和之前完全不同了,似乎能看到一点亮闪闪的东西,是灯光吗。WL早已不见人影,估计是去别处玩了。离别前的风景。我很快就要与此地决裂,从此不相往来。

2.不知为何,我和她在车里聊得很开心。

她还是老样子,打扮地像个动漫少女,一身素色薄风衣,头戴一顶粉色贝雷帽,深褐色的头发缓缓流淌出来,触及肩膀;几缕发丝闪过脸颊,遮不住笑意。我根本记不得聊了什么,应该是一些我很感兴趣的话题吧,我很可能和她讲了我在旅游时遇到的一些趣事,女孩子不都爱听这些吗。我也一定开她玩笑了,否则她怎么会像个小孩子一样向我袭来,让我轻易地握到了她的手?好小的手啊,红红的,算不上精致,但这好歹是她的手。我盯着她的手看,还是没敢试探她的眼眸。

不知道她的笑声到底是怎样的呢。
我抢过驾驶位,说要带她去一个好玩的地方,毕竟我对这里很熟悉。她说,要是你开的动的话你就带我去呀。我心想不就是个车吗,能有多难开,低头一看变速杆,竟是一块长满青苔的树枝。我试探性地挂了一下,这样应该就可以吧?果然,车子一溜烟地跑了起来,爬过了一个山坡,卷起了沿途地上的树叶,来到一个山洞门口——其实只有我知道那是个山洞,洞口早已被植物给遮掩起来了。我停下车,想问问她喜不喜欢这个地方,还没来得及问,我反应过来这里似乎是西山下养蘑菇的山洞,她怎么可能会来出现在这里呢?不可能吧。我找不到反驳的理由,只好任眼前的景象变得现实。哎,熟悉的风景啊,你从未如此烦人过。

Saturday, 20 April 2019

Back and forth, things that never changes

还是无奈地承认了,我到底是怎样的一个人。

上学期经历了一段非常温和的时期,身上的戾气锐减,和谁都能友好相处,看什么都觉得新鲜有趣,不管面对什么事情都能镇定自若。结果呢就是创作没啥进展,温水煮青蛙一般把自己搞死了。

其实这关乎于个人选择,最近选择又做回自我了,满肚子怒气和怨气,谁都看不惯,痛恨一事无成但却高喊“尝试一切新东西”的人。这种忿怒的来源自己也很清楚,这不才写了一篇相关的论文吗,通过“排除”来进行概念的建立和巩固。我放任了很久自己的想法,变得不像自己,不敢坚定自己的立场,后来折腾了半天,终于敢放言宣告,我还是原先那个德行。

很悲哀的想法不是吗,又有啥关系?总比那些天天做梦啥都不干的傻逼强。

Sunday, 31 March 2019

由月季花引发的回忆

某天我拿出一本相册,试着从里面找出包含有新桥小学建筑楼的照片,然后我就看到了那些月季花。原来学校周围有很多这种花,现在都没了。我看了一眼照片的日期:1996年,那会我才一岁,根本不记得我还和这些花合过影,突然一个问题涌上心头:我是从什么时间和地点开始认识并逐渐了解这些花的?

我费了很大劲去回忆,最后老实承认根本想不起来一个确切的答案,毕竟当时什么凭证都没有。但我可以确定这一定是在春末夏初的时候,因为只有在那时这些花才会开。还有,我肯定需要先知道这些花的名字然后才能认识它们,也就是说当时我奶奶肯定在我身边,因为只有她教我植物的名称。由此还可以推断这一定是发生在上小学之前,我还有很多空闲时间和奶奶出去玩。现在只剩下地点悬而未决了,要注意这个地方不一定就是小学周围——当时这种月季花在很多公园里都有。

有必要提一下这种月季花的品种——蔷薇,月季花的一种。我记得我是在一本植物百科全书里看到的,我还很吃惊原来它还有个独特的名字呢。所以我可确定我奶奶当时教我的绝对不是蔷薇,而是简简单单的月季。所以有种可能性是我通过别的品种学会月季这个词,然后就把一切长的像月季的花都叫做月季。

但就算我知道了它们的名字,我也只是有个印象而已,正常情况下我也还是不会有兴趣去了解它们。这个了解的契机要追溯到某天放学,我们被罚在操场上多站十分钟才能回家。我很无聊,就在这时我注意到了那些漂亮的蔷薇花。我一边盯着看一遍在心里默念一些简单的描述:开了好多花啊;它们被太阳照的都发白了;哟,如果我眯着眼睛就能看到粉绿的晕影……就是借着这十分钟的时间这些图像才印到我脑海里。

四年时间过的很快,我毕业了,要上初中去了。后来小学经历了一次翻新,包括学校周围的一些设施。我觉得那些花就是在这个时间段被拔了的。看着它们曾经植根过的空地,我甚至都意识不到它们曾经存在过,直到某一天,我翻开了那本家庭相册。

Monday, 21 January 2019

沈阳小记

毕竟是待了四年的地方,该如何提笔去描述?

首先,沈阳是个很土气的城市,就算有再多高楼大厦也掩盖不了城市犄角旮沓里那些杂乱随意的“装置”:废弃的餐车啦,私自搭建的棚户啦,发馊的垃圾堆啦,闲置的家具等等。就算有市容整洁的命令,它们也只是暂时转移阵地而已,到了安全的时期又会迁徙回来,仿佛什么都没有发生一样。它们和市民们一同栖居,长于斯,殪于斯,早已成为城市的一部分。后来等我到了法国我竟然开始怀念起这一切:欧洲的城市规划对这些杂物采取零容忍的态度,它们无处可置身,难以获得存在的理由;也只有中国,尤其是沈阳,才肯乐善好施地接受它们。阿卡迪亚的理想从来就没有沾染此地,也无法在此现身,沈阳也一直是那个土样子,挺好的。

沈阳身处东北三省的中心,东北话当然就是通用语言了。明明是在描述或者商讨一个寻乎平常的事物,东北话却一定要拔高句末的语调,再逆折下来,漫不经心地推送出去,混淆着我的情绪判断。后来就算觉得被挑衅,我也默认讲话者并无恶意,这样能多少平息一下烦躁的心态,时间长了也习惯了,自己也沾染上这样的口音,我觉得这是件好事,毕竟如此轻易地能伪装成当地人在全世界范围内都是件很难得的事情,在我全力表演模仿东北口音时也勉强会被误认为黑龙江人。但后来却发现,东北何其大,口音也是分很多种的,沈阳也有自己的口音,还分郊区和市中心口音,反正我是分不出来。整体上沈阳话平翘舌不分,“十四”和“四十”两词的区分需要靠音调来判断,且其语调慵懒,听起来给人一种“吃饱饭眯了一觉”的感觉,特别适合用来抱怨,就算有再大的怨念也不会让听者觉得崩溃,能有多大点事啊,叫你家大舅找找人不就行了呗。

沈阳人我是喜欢的:实诚,憨厚,世俗,容易开心,有再大的困苦和不满,喝杯酒吃个烧烤,吹个牛发发牢骚就解决了,然后继续投身到看似“无聊”的日常生活,工作中。比如那些鲜有问津的店铺销售员,抱着个手机刷刷小视频,也很快就到下班的点了;再比如在沈阳的集市上,你会发现只卖一样货物的小摊子——只卖篮球,只卖大蒜,只卖玉米。销量不高也不要紧,差不多就行,第二天继续。这算是无聊嘛?也不尽然,当无聊成为常态时,无聊反倒自我消解了。就算时间流淌,安全感和熟悉感却总是在那里,谁都带不走。因此当我看到一个非常难解释明白的荷兰语单词gezelligheid却会心一笑,那不说的就是沈阳人的生活氛围吗!

说到吃,沈阳拿的出手的东西不多,几乎都是多油多酱,当地人非常喜欢,外地人吃了觉得齁的慌的那种。唯独烧烤,那真是独领风骚,傲视一切的存在。我在这吹嘘“沈阳的”烧烤,一定会有人不满意了,毕竟公认的辽宁烧烤一霸是“锦州烧烤”,这个词可以直接当招牌挂,不需要用多余的广告词粉饰。但对于我这个外地人来说也没什么差,90分和98分的区别而已嘛。沈阳烧烤首先好在酱上,受朝鲜韩国酱的影响,沈阳的烧烤酱基本都可以做到甜辣可口,不咸不腻,不会盖住肉的香味,只会让肉味更香。至于烧烤的原材料质量嘛,那就不算什么优势了,种类多才是优势,没有啥是不可以烤的,只要你想,一切皆可上烤架——鸡屁股,羊鞭,菠萝,香菜早已经纳入常规菜谱了,得亏沈阳当地物产不是太丰富,不然天知道他们还能烤些啥。选烧烤店有一个诀窍,就是看他们是否还做串串香,如果有的话那说明烧烤做的不够专业,料也不太新鲜。点烧烤的话也会以串为单位,但更多是以“手”为单位,一手大概是五串,点餐时最愉悦的时刻就是喊:来两手!那股豪迈劲甚至爽过肉过唇齿的享受。吃烧烤一般也要喝酒了,但最不可或缺的是吹牛,不吹牛的话来吃什么烧烤?借着酒劲把天吹破那才叫本事,那才是沈阳乃至东北的精髓,毕竟生活已经够操蛋了,如果不能借此机会好好抒发一下自己的理想和成就,那这日子过着还有啥劲呐?因此沈阳的烧烤摊往往是城市里最热闹的地方,也是最热和闹的地方。这点在夏天比较明显,漫步在人烟稀少的地区往往觉得天气尚可,不算凉快但也不至于让人抓狂,但只要一走近灯红酒绿的烧烤区,便会顿时被热浪包围,尚存的一丝凉意被吞噬,耳边也充斥着驳杂的冲击。是咒骂抱怨,还是加入他们的狂欢呢?是个值得思考的问题。

自己做烧烤也是乐事。大学毕业前夕和几个好友在天台上的那次烧烤是大学期间最美好的回忆。虽然准备的过程颇费周折,但把一堆装满了肉菜的碗碟和烤架煤炭都一股脑搬上天台时,心中的欢喜压倒了一切。我和几个哥们先爬了上去,放下手中东西,踱步到天台边上,小心地探出头看楼下街道车水马龙;再一抬头,远方夕阳烧得正望,给整座城市烘的红彤彤的;我向左望去,那是与我发生了四年瓜葛的学校。看着,就不自觉地想到了身边的G曾经对我说过的:反抗到了最后,其实只剩反抗自身尚存。面对此情此景,我浑身充满了一股虚伪的英雄主义情感,我也许要倒下了,也许还会爬起,都不重要了。这个时刻将会被永远铭记。

我终究还是要离开这里,只剩这些琐杂的记忆和片段,印证并支撑着我的存在。